Tom Zwart, directeur de l'École d'étude des droits de l'homme à l'Université d'Utrecht, a indiqué que la Chine pouvait à juste titre questionner la légitimité du Tribunal, et sa prise de position ne compromettait certainement pas l'État de droit.
TOM ZWART
Directeur de l'École d'étude des droits de l'homme
Université d'Utrecht
"Le problème, évidement est que le résultat sera corrompu dès qu'il sera prononcé. Ce que je veux dire, c'est que la Chine a soulevé un certain nombre de questions légitimes concernant le tribunal, sa compostion et son fonctionnement. J'appuie plusieurs de ces hypothèses. Il n'y aura pas de décision qui sera suivie directement par toutes les parties impliquées, probablement pas par la Chine ni par les autres pays de la région. Cela n'est donc pas une solution très satisfaisante. Encore une fois, la meilleure solution pour le tribunal est de ne pas se prononcer sur le bien-fondé de l'affaire, mais plutôt d'en faire une question de procédure en réunissant de nouveau toutes les parties concernées."
Nous avons eu de nombreuses discussions, notamment avec les commentateurs occidentaux sur l'absence de la Chine au tribunal et le fait que le pays a déjà annoncé qu'il ne se conformera pas à la décision du tribunal, oui ou non compromet l'État de droit. C'est exactement l'État de droit, nous ne devons pas avancer ce type d'hypothèses."
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