Quelques 30 experts en droit international d'Asie, d'Afrique, des États-Unis et d'Europe se sont rencontrés à La Haye en juin. Ils ont échangé leurs points de vue sur l'arbitrage concernant la mer de Chine méridionale.
Ils pensent que les procédures sur l'affaire sont questionnables, notant que les différends devraient être résolus à travers une négociation directe, et qu'une intervention extérieure pourrait aggraver les tensions.
Des experts en droit soutiennent la position chinoise
Abdul Gadire Koroma, un ancien juge à la Cour internationale de la Justice, a présidé plusieurs affaires de différends sur des délimitations maritimes et de souveraineté. Il a souligné que les différends peuvent être compliqués, et que la négociation est la meilleure manière de les résoudre.
ABDUL GADIRE KOROMA
Ancien juge à la Cour internationale de la Justice
"À mon avis, la meilleure méthode pour ce genre de différend est de négocier, et alors vous obtiendrez un règlement qui conviendra. En fin de compte, vous avez des mers littorales qui rendent possibles de vivre ensemble. Les pays devraient se sentir à l'aise avec le règlement."
Abraham Sofaer est un ancien conseiller juridique au Département d'État américain. Il travaille maintenant comme chercheur principal au département de la politique étrangère et des affaires de sécurité nationale à l'institut Hoover de l'Université Stanford. Il a aussi exprimé son soutien à la position de la Chine. Il pense que le contentieux a causé plus de mal que de bien. Il dit que les États-Unis devraient demander aux Philippines de reprendre les négociations avec la Chine pour régler les différends territoriaux maritimes en mer de Chine méridionale.
ABRAHAM SOFAER
Ancien conseiller juridique, Département d'État américain
"C'est particulièrement dommageable, parce que les États-Unis ne sont pas un membre de ce régime de traité, et nous agissons comme si nous connaissions mieux moralement ce qui devrait être fait que la Chine. Ce sont des questions très compliquées, mais où la diplomatie devrait être employée dans une plus grande mesure que la loi."
Les experts ont aussi demandé à la communauté internationale d'adopter une interprétation correcte, compréhensive et intégrale de la Convention des Nations unies. Ils ont aussi demandé aux parties concernées de résoudre les différends à travers des dialogues efficaces et raisonnables.
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