En Corée du Sud, les scandales politiques et industriels minent l'économie nationale
12-12-2016 17:43
En Corée du Sud, l'agitation politique ajoute une pression supplémentaire à une économie qui lutte pour se rétablir.
Cette année a été difficile pour certaines des plus grandes entreprises sud-coréennes comme Hanjin Shipping, qui a fait faillite, ou encore Samsung avec son Note 7 dangereux. La lente reprise économique du pays ralentit un peu plus.
En Corée du Sud, les scandales politiques et industriels minent l'économie nationale
Mais le ministre des Finances du pays a déclaré que le plus grand impact économique négatif découle du scandale de corruption entourant de nombreuses grandes entreprises et la présidente Park Geun-hye, dont la possible destitution est en cours d'examen par la Cour constitutionnelle.
YOO IL-HO
Ministre sud-coréen des Finances
"Cette situation politique pèse encore davantage sur l'économie et une baisse de confiance pourrait ajouter un autre problème. C'est probablement le plus grand obstacle économique que la question politique pourrait apporter."
JACK BARTON
Séoul
"La présidente Park Geun-hye avait prévu de lancer un plan de relance, mais la Corée du Sud a été plongée dans une paralysie économique et politique."
Les opposants à la dirigeante souhaitent maintenant que la paralysie disparaisse.
KIM HWAN-YOUNG
Opposant à la présidente
"Si Park Geun-hye ne se retire pas immédiatement, ce sera le gouvernement le plus chaotique que nous n'avons jamais eu."
En novembre, la confiance des consommateurs a atteint son niveau le plus bas depuis la crise financière asiatique.
KIM BOWON
Professeur, École de commerce Kaist
"L'impact négatif de toutes ces turbulences, avec les grandes entreprises mais aussi les scandales politiques a en fait un énorme impact négatif sur l'économie et je pense que la Corée ne sera pas en mesure d'atteindre le taux de croissance économique prévu cette année."
La Cour constitutionnelle dispose d'un délai de 6 mois pour examiner la destitution de la présidente. Durant l'examen, la dirigeante est à l'abri des poursuites.
Par contre, si sa destitution est annoncée, de nouvelles élections auront lieu dans les 2 mois.
Si la cour la déclare non coupable, le pays devra conserver sa présidente dont la cote de popularité n'a jamais été aussi faible pour un dirigeant sud-coréen.
>> Suivez toutes nos actualités sur notre page Facebook