Donald Trump ne cesse d'étonner par son approche non conventionnelle des affaires étrangères. Le président américain a eu des mots très durs à l'encontre du Premier ministre australien, et refusé d'honorer un accord conclu par l'administration Obama avec l'Australie. Il a également fustigé le manque de fermeté de son prédécesseur vis-à-vis de l'Iran.
Après un avertissement lourd de la Maison Blanche à l'Iran, le président Trump n'a pas fait dans la nuance lors de sa dernière apparition publique.
"Le monde a des problèmes. Nous allons les régler. Okay. C'est ce que je fais, je règle les problèmes. Nous allons les régler."
Il avait auparavant déclaré sur Twitter que "l'Iran avait été officiellement mis en garde" et qu'il "devrait être reconnaissant pour l'accord désastreux que les États-Unis ont passé avec lui". L'Iran a testé la nouvelle administration en lançant un missile balistique et une attaque contre un navire saoudien via des rebelles qu'ils soutiennent. La Maison Blanche affirme que les États-Unis vont réagir et que toutes les options sont sur la table.
BOB CORKER
Sénateur républicain du Tennessee
"Ils doivent être conscients que c'est une nouvelle ère et que nous n'acceptons pas les choses qu'ils font dans la région."
Le secrétaire d'État Rex Tillerson, dont la nomination a tout juste été validée, a eu un premier jour très chargé. Tillerson fait face au regain de tensions avec la Russie au sujet de l'Ukraine et pourrait devoir apaiser la situation avec l'Australie. Le président Trump aurait en effet mis fin de manière abrupte à un appel avec le Premier ministre australien.
"L'article disant que le président Trump m'a raccroché au nez n'est pas correct. L'appel s'est terminé de manière courtoise et en ce qui concerne la nature de la discussion, elle a été franche et directe."
"Quand vous entendez parler des appels téléphoniques durs que je passe, ne vous inquiétez pas."
Donald Trump est en colère au sujet d'un accord pris par le président Obama d'accepter mille 200 réfugiés. La Maison Blanche affirme qu'elle va devoir étudier le profil des réfugiés avant de les laisser entrer. Et Trump a indiqué qu'il réexaminerait l'accord qu'il a qualifié de "stupide".
>> Suivez toutes nos actualités sur notre page Facebook
