(Source: CGTN)
Plus de 30 mille éléphants sont tués chaque année pour leur ivoire, le trafic des espèces protégées est un crime international et nécessite une coopération à tous les niveaux. C'est pour cette raison que Kaddu Sebunya, président de la Fondation africaine pour la faune et la flore est venu au Forum de Bo'ao pour discuter avec les dirigeants chinois. Nos journalistes HAN Yingya et Gao Ning l'ont rencontré. Reportage.
L'Afrique et la Chine s'unissent pour protéger la vie sauvage
L'un des facteurs déterminants du braconnage en Afrique est la demande croissante de l'Asie pour les produits issus des espèces protégées. La protection de la faune nécessite des efforts conjoints des gouvernements, des organisations et des consommateurs. D'après Kaddu Sebunya, la Chine et les pays africains peuvent travailler ensemble pour renforcer la protection de la faune en Afrique.
KADDU SEBUNYA
Président, Fondation africaine pour la faune et la flore
"À la Fondation africaine pour la faune et la flore, ces 4 dernières années, nous avons organisé un dialogue qui s'appelle "Dialogue entre les peuples", à travers ce dialogue, nous avons formé un "Conseil de protection sino-africain". En 2015, nous avions le FOCAC, le Forum sur la coopération sino-africaine. Maintenant avec l’initiative "la Ceinture et la Route" qui fait également collaborer l'Afrique avec l'Asie, nous espérons qu’à travers ces forums et ces plates-formes, l'Asie augmentera sa contribution dans la protection et la gestion de la vie sauvage en Afrique."
En 2016, le Bureau général du Conseil des Affaires d'État chinois a pris la décision d'interdire complètement la transformation et le commerce d'ivoire d'ici la fin de l'année 2017. Kaddu Sebunya a salué cette mesure et il estime que la Chine pourrait faire encore plus.
KADDU SEBUNYA
Président, Fondation africaine pour la faune et la flore
"Le rôle que la Chine joue sur le continent est très important et l'annonce de la Chine d’interdire le commerce de l'ivoire est très utile, elle a supprimé presque 60% du marché asiatique de l'ivoire. Nous remercions la Chine pour cela, mais en même temps nous demandons à la Chine d’aller plus loin et de venir en Afrique pour soutenir la protection, les infrastructures dont nous avons besoin pour protéger la zone, les politiques et le tourisme, qui sont un grand facteur de revenus pour certaines de nos activités de protection. Nous espérons aussi que la Chine pourra assumer le rôle de leader et guider les autres pays asiatiques à faire exactement ce que la Chine a fait pour les éléphants."
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