(Source: CGTN)
A Bruxelles, la priorité maintenant est de maintenir l'unité après le départ de l'un de ses plus importants membres. C'est ce qu'a laissé ententre le président du Conseil européen Donald Tusk lorsqu'il s'est adressé aux médias après avoir reçu la lettre officielle de Theresa May.
Bruxelles était bien animé mercredi matin. C'était ce jour là que l'UE recevait la notification officielle de divorce avec le Royaume-Uni selon l'article 50 du Traité de Lisbonne. Pour les pro-Brexit rassemblés près de l'institution européenne, c'était un jour de fête.
Donald Tusk veut protéger les 27 membres de l'UE restants
RAYMOND FINCH
Député britannique de droite
"Je suis heureux, c'est un départ. C'est un pas de plus vers l'autodétermination et la liberté."
Et à quelques centaines de mètres de là, l'ambassadeur britannique à l'UE Sir Tim Barrow quittait son ambassade à Bruxelles pour remettre la lettre de la Première ministre britannique à Donald Tusk, le président du Conseil européen, à 13 heures 30. Lettre en mains, le président du Conseil européen s'est alors adressé aux médias.
DONALD TUSK
Président du Conseil européen
"Notre objectif est clair. Minimiser le coût pour les citoyens, les entreprises et les États membres de l'UE. Nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir et nous avons tous les outils pour surmonter ces difficultés."
Mais ce sera vendredi que Donald Tusk présentera la réponse officielle de l'UE à la lettre de Theresa May. Cela donnera alors réellement le ton des négociations. Des rumeurs à Bruxelles suggèrent que l'UE écartera le commerce des négociations tant qu'elle n'aura pas d'accord sur le montant du divorce. Et ce chiffre est disputé. Le Royaume-Uni pense qu'il n'est que de quelques milliards mais pour l'UE, le pays doit environ 60 milliards d'euros pour ses engagements pris jusqu'à 2020.
>> Suivez toutes nos actualités sur notre page Facebook
