(Source: CGTN)
La Chine s'est fermement opposée au déploiement du THAAD en Corée du Sud, et va prendre les mesures nécessaires pour protéger ses propres intérêts. C'est ce que le ministère de la Défense chinois a déclaré jeudi.
La Chine appelle au retrait du THAAD
La controverse concernant le bouclier anti-missile se poursuit. Les États-Unis affirment qu'il a pour objectif de protéger de la menace de la RPDC. Mais beaucoup de Sud-coréens ne sont pas convaincus. Les manifestations contre son déploiement s'intensifient. Tout comme les tensions en Asie du Nord-Est. Beijing appelle Washington et Séoul à abandonner le projet.
YANG YUJUN
Porte-parole
Ministère chinois de la Défense
"Le THAAD endommage l'équilibre stratégique et la sécurité dans la région et la Chine s'oppose fermement au déploiement du THAAD.
L'armée chinoise va continuer à effectuer des exercices, à s'entraîner au combat et à mener des opérations sur de nouvelles armes et équipements, pour protéger sa sécurité nationale et la paix et la stabilité dans la région."
Le THAAD est censé intercepter les missiles balistiques de courte et de moyenne portée lors de la dernière phase de vol. Mais sa couverture, surtout son champ de surveillance de son radar, va bien plus loin que son pays d'accueil.
Beijing a exprimé son opposition répétée à son déploiement. Et alors que les incertitudes en matière de sécurité grandissent, la Chine a dévoilé son nouveau porte-avions. Les armées chinoise et russe ont émis une déclaration commune contre le système anti-missile américain.
YANG YUJUN
Porte-parole
Ministère chinois de la Défense
"La relation entre les armées chinoise et russe montre un haut niveau de confiance stratégique et de coordination des deux côtés. Sur les 4 derniers mois, les deux pays ont tenu deux réunions sur la défense antimissile. Cela symbolise la détermination des deux pays à traiter les défis de sécurité et de stabilité dans la région."
Du point de vue de Pyongyang, le déploiement du THAAD est une provocation. Alors que les États-Unis et la RPDC continuent leurs échanges enflammés sur l'ampleur du programme nucléaire de Pyongyang, la Chine, encore, appelle à un retrait.
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