La communauté internationale a été choquée par la décision du dirigeant des autorités taïwanaises, Chen Shui-bian, de mettre fin au "Conseil national d'unification" de Taïwan et à l'application des "principes de l'unification nationale". Plusieurs pays et organisations internationales n'ont pas manqué de déclarer leur opposition aux activités séparatistes de Chen Shui-bian. ZHAO Cuiyun.

Le vice-secrétaire général pour les affaires politiques de la Ligue arabe a déclaré que le monde arabe s'en tient comme toujours à la politique d'une seule Chine et s'oppose à toutes activités allant à l'encontre de la paix et de la réunification de la Chine. La diplomatie égytienne a par ailleurs réaffirmé que les derniers agissements de Chen Shui-bian constituent une menace évidente à la paix et à la stabilité de la région du détroit de Taïwan, ainsi qu'à celles de l'Asie et même du monde.

L'Autriche, qui assume la présidence tournante de l'Union européenne , a souligné que la décision de Chen Shui-bian ne profite en rien à la paix du détroit de Taïwan. La Chancelière allemande, Angela Merkel, a réitéré jeudi, lors d'un entretien téléphonique avec le premier ministre chinois Wen Jiabao, son adhésion à la politique d'une seule Chine. Préoccupée par la situation, elle espère que la question de Taïwan se règlera de façon pacifique dans le cadre de la politique d'"une seule Chine".

Le vice-président zambien Lupano Mwape a, pour sa part, réaffirmé son soutien ferme à la politique d'une seule Chine, en disant que la décision de Chen Shui-bian ne fait que créer des tensions.

De plus, la Russie, l'Espagne, la Belgique, la Croatie, la Bulgarie, la Moldavie, la Serbie-et-Monténégro, la Répubique démocratique du Congo, le Cameroun, la Corée du Sud et l'Argentine ont respectivement réaffirmé leur soutien à la politique d'une seule Chine, faisant part de leur espoir que les deux côtés du détroit de Taïwan sauront renforcer le dialogue et la confiance mutuelle. ZHAO CUIYUN CCTV