Dossier
Portrait
Quelles que soient les difficultés qu'elle a pu traverser avant d'arracher le précieux sésame, l'équipe d'Argentine aborde Afrique du Sud 2010 avec l'ambition d'aller au bout. Sacrés en 1978 et 1986, les Albicelestes ne sont plus montés sur la première marche du podium depuis 24 ans et ils rêvent de recommencer sous la houlette de leur plus grande vedette : Diego Armando Maradona. Depuis le banc de touche, El Pibe de oro a désormais la mission de diriger quelques-unes des étoiles les plus brillantes de la planète football.
Diego s'appuie aujourd'hui sur une partie des vétérans de l'équipe quart-de-finaliste à Allemagne 2006, auxquels il faut ajouter un Lionel Messi qui fait désormais partie du gratin mondial. Quant aux autres membres de l'effectif, si nombre d'entre eux ont conquis des titres mondiaux dans les catégories de jeunes, ils espèrent bien offrir un nouveau trophée seniors à une vitrine de l'AFA qui n'a plus été ouverte depuis la Copa América 1993. En voici un bel objectif, comme si la seule perspective de brandir le trophée de la Coupe du Monde de la FIFA en terres sud-africaines ne suffisait pas !
En route vers l'Afrique du Sud
Le parcours qualificatif argentin tient du chemin de croix, à l'instar de celui qui avait précédé le sacre mondial à Mexique 1986. Cette fois, les Gauchos ont entamé leur campagne sous les ordres d'Alfio Basile, qui a préféré jeter l'éponge au terme de la dixième journée, après une défaite face au Chili. Alors que l'Argentine occupait le troisième rang, la fédération décidait de remettre les clés du camion à Maradona. Et c'est finalement grâce à deux victoires au forceps contre le Pérou (2:1) et l'Uruguay (0:1) dans les deux dernières journées que le pays a composté son billet.
Sur les 18 journées, les Albicelestes ont engrangé 28 points, soit leur total le plus bas depuis la mise en place de la poule unique. Ils ont signé 8 victoires pour 4 matches nuls et 6 défaites. Au fil de leur campagne, les Argentins ont commis quelques mémorables faux pas, à l'image de leur première défaite face au Chili à Santiago (0:1), l'historique déculottée ramenée de Bolivie (1:6) et le deuxième revers enregistré à domicile dans l'histoire de l'épreuve, cette fois face au Brésil (1:3). Mais il y a eu également des sourires, à commencer par le but de Martín Palermo dans les arrêts de jeu de la rencontre face au Pérou et la victoire décisive arrachée au courage devant un stade Centenario acquis à la cause de sa Celeste.
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