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La Grèce continue à se surpasser sous la houlette d’Otto Rehhagel. Sacrée championne d’Europe en 2004, voilà qu’elle s’apprête aujourd’hui à faire voile vers l’Afrique du Sud pour y disputer la deuxième Coupe du Monde de la FIFA de son histoire.
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Bien que recalés aux qualifications d’Allemagne 2006, puis déboutés du trône européen dès le premier tour de l’UEFA EURO 2008, les Hellènes sont restés fidèles au vieux routier allemand. Leur confiance s’est vue amplement récompensée par leur retour sur la scène mondiale après une absence de seize ans.
En route vers l'Afrique du Sud
Entrée tambour battant dans la compétition préliminaire, la Grèce a fait le plein de victoires lors des trois premiers rendez-vous du Groupe 2, avec huit buts inscrits contre aucun encaissé face au Luxembourg (3:0), à la Lettonie (2:0) et à la Moldavie (3:0).
La formation hellène va cependant être stoppée dans son élan par les Suisses, ses adversaires directs, qui s'imposent sur sa pelouse (1:2). Elle rebondit à la faveur d’un nul (1:1) suivi d’une victoire à domicile (2:1) sur Israël, mais bute de nouveau sur le mur helvète (0:2). Ses chances s’amenuisent encore à la suite du 1:1 inattendu concédé en Moldavie, qui laisse le champ libre à la Nati et permet à la Lettonie de briguer les premières places. Les Grecs étoufferont les espoirs lettons dans l’œuf lors de l’avant-dernière journée (5:2), pour prendre une option sur les barrages, qu’ils s’assurent grâce à une victoire 2:1 sur le Luxembourg en clôture des qualifications.
La Grèce se voit allouer l’Ukraine par le tirage au sort, un adversaire qu’elle a déjà affronté à l’occasion de sa campagne malheureuse pour Allemagne 2006. Après avoir arraché un nul vierge à Athènes, elle s’impose de justesse à Donetsk, sur un but de Dimitrios Salpingidis (1:0).