La restauration de reliques culturelles est en constante évolution en Chine. Reportage dans le Palais Mukden à Shenyang.
La restauration d'architecture historique est comparable à la réparation de verre cassé. Cela nécessite une attention particulière aux matériaux originaux et à l'artisanat.
Dans cet ancien palais impérial de la dysnastie des Qing, une maintenance de base est requise toute l'année.
Restauration des reliques culturelles du Palais Mukden à Shenyang
LI SHENGNENG
Directeur adjoint, Palais de Mukden, Shenyang
"Les gens se demandent souvent pourquoi la maintenance ne se finit jamais. Car la restauration des bâtiments anciens, ce n'est pas la destruction des anciennes ruines et la construction de repliques. Cela implique une métamorphose professionnelle et une précision artisanale. Le principe est de conserver l'original intact."
Le Palais Mukden a été inscrit sur la liste du patrimoine mondiale de l'UNESCO en 2004. Il y a plus de 5 000 visites par jour. La majorité du revenu des tickets va aux coûts opérationnels, aux fonds de restauration et à la maintenance de la part du gouvernement central.
LI SHENGNENG
Directeur adjoint, Palais de Mukden, Shenyang
"Je pense que la sensibilisation par rapport à la préservation des reliques culturelles s'accroît en Chine. Mais cela prendra du temps avant de traduire cette sensibilisation en action, comme des dons qui représentent des sommes considérables en terme de financement des sites historiques célèbres partout dans le monde."
Il y a eu une augmentation du nombre de nouveaux musées en Chine et un sens grandissant du besoin de prendre soin de l'héritage historique.
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