Pour la première fois dans l'histoire de l'olympisme, les JO de Rio accueillent une délégation représentant les réfugiés.
Ils viennent de Syrie, du Soudan du Sud, de l'Ethiopie et de la République démocratique du Congo. Une équipe de 10 athlètes qui ne sont pas ici simplement pour concourir pour des médailles mais représentent les 65 millions de réfugiés dans le monde.
Une délégation représentant les réfugiés
YIECH PUR BIEL
Coureur, Equipe des Réfugiés
"Ça a pour but de dire au monde que nous sommes des êtres humains comme les autres parce que si vous gardez le silence les autres ne savent pas ce qui vous arrive."
Avoir une équipe de réfugiés aux JO est une initiative sans précédent lancée et financée par le Comité International Olympique.
THOMAS BACH
Président, CIO
"Un symbole d'espoir pour tous les réfugiés du monde qui peut envoyer un signal à la communauté internationale pour lui dire que les réfugiés sont des êtres humains qui peuvent enrichir la société."
Le Congolais Popole Misenga, a trouvé refuge au Brésil durant une compétition de judo il y a 3 ans et il espère avoir un meilleur avenir.
POPOLE MISENGA
Judoka, Equipe de Réfugiés
"Pour moi, les JO vont m'aider à oublier mes souffrances et je vais redevenir un athlète. Le reste est derrière moi et je vais recommencer une nouvelle vie grâce aux JO."
D'autres comme le nageur syrien Rami Anis, vivant actuellement en Belgique, est heureux de pouvoir participer aux JO aux côtés de champions du monde.
RAMI ANIS
Nageur, Equipe de Réfugiés
"Je suis très excité. Je vais voir le grand nageur Michael Phelps, et je suis très fier."
Les 10 athlètes, 6 hommes et 4 femmes, partagent une passion pour le sport mais aussi la souffrance d'avoir à quitter son pays à cause de la guerre comme la Syrienne Angelina Nada, qui vit au Kenya.
ANGELINA NADA
Coureuse, Equipe de Réfugiés
"J'ai laissé mes frères et soeurs et mes parents. Je suis partie et je ne sais pas ce qui s'est passé depuis que je suis arrivée ici. Je n'ai pas pu les joindre."
Sélectionnés à partir d'une liste de 43 athlètes réfugiés, ces 10 n'ont peut-être pas de pays, de drapeau ou d'hymne national mais ils ont l'espoir de se battre pour une juste cause.
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