Quelques jours seulement après leur ouverture, les Jeux olympiques de Rio souffrent d'une faible fréquentation. Ce ne sont pas 50 mille ou même cent mille billets qui n'ont pas trouvé preneurs, mais 1 million 100 mille...
Spectateurs dispersés et sièges vides : ces images se répètent à chaque rencontre...
De l'équitation au handball en passant par le rugby à sept, et même le match de basket-ball opposant la Chine aux États-Unis a été délaissé. C'est pourtant une épreuve sportive traditionnellement très prisée.
Le Comité d'organisation des Jeux olympiques de Rio a finalement reconnu qu'un million 100 mille billets étaient encore proposés à la vente.
MARIO ANDRADA
Directeur de la Communication
JO de Rio 2016
"Nous avons vendu plus de 82% de l'ensemble des billets disponibles pour les sessions. Dans l'ensemble des Jeux, aucune des sessions n'a été entièrement épuisée."
Les responsables du comité d'organisation affirment que les billets invendus sont en fait réservés aux demandes de dernière minute.
MARIO ANDRADA
Directeur de la Communication
JO de Rio 2016
"Comme vous le savez probablement, nous sommes obligés par la loi d'en conserver un certain nombre pour les demandes de dernière minute, surtout pour les arrivées tardives de personnes handicapées."
Mais certains spectateurs pointent du doigt la mauvaise organisation, responsable selon eux des faibles ventes de billets.
SPECTATRICE BRÉSILIENNE
"Acheter un billet nous a pris 40 minutes, et nous avons dû nous renseigner continuellement, nous avons été confrontés à toutes sortes de problèmes."
"Les billets les plus recherchés sont vendus. Il ne reste que les plus chers. Et bien sûr, c'est trop cher !"
Mais il n'est pas seulement question des prix. Les préoccupations relatives à la sécurité et à l'hébergement ont également découragé les visiteurs potentiels à se rendre à Rio.
SPECTATEUR BRÉSILIEN
"Je sais que beaucoup de gens ne viendront pas, parce qu'ils s'inquiètent du logement."
Les analystes estiment également que l'apparition du virus Zika, la forte criminalité, ainsi qu'une profonde récession et la crise politique latente sont également responsables du peu d'intérêt des touristes pour cette destination pourtant olympique.
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