Le stress et l'anxiété ressentis par les étudiants ne sont pas quelque chose de nouveau, en particulier pendant les examens de fin d'année. Mais un nombre croissant d'étudiants qui sont diagnostiqués avec une déficience mentale se tournent vers une forme unique de thérapie pour mieux faire face à leurs problèmes. Visite d'un campus américain où les thérapeutes ont 4 pattes et sont tout simplement mignons.
Cynthia Harris est étudiante à l'université d'État de Californie à Long Beach, elle a été diagnostiquée dépressive, souffrante d'anxiété, de troubles d'hyperactivité avec déficit de l'attention
Mais c'est auprès de son compagnon poilu, Charlie un animal thérapeutique qu'elle obtient du réconfort.
Des animaux domestiques aident les étudiants en difficulté psychologique
CYNTHIA HARRIS
Étudiante
Université d'État de Californie à Long Beach
"Je me sentais comme isolée du monde dans un sens et donc l'avoir m'a aidé à y revenir en quelque sorte, être à nouveau moi-même. Quand elle est autour de moi, je me sens plus ouverte parce qu'elle me procure un sentiment de sécurité."
Cela n'est pas surprenant. La science a prouvé que le simple fait de caresser un chien réduit le stress et libère de l'ocytocine, l'hormone de l'amour.
L'université d'État de Californie à Long Beach fait partie du nombre croissant de campus qui permettent aux étudiants atteints d'une déficience mentale à avoir des animaux de compagnie, d'ailleurs ce programme est en plein essor.
"Quelle est sa progression au fil des ans ?"
"Je dirais 200% depuis qu'il a été initié."
"Incroyable."
C'est Rachael Mahgerefth qui pilote le département et le programme des animaux thérapeutiques. Elle souligne que contrairement aux animaux d'assistance, qui eux sont formés pendant des années pour aider les personnes ayant des troubles psychiatriques ou physiques graves, les animaux thérapeutiques n'ont pas besoin de formation, mais une recommandation médicale est nécessaire.
RACHAEL MAHGEREFTH
Service et animaux thérapeutiques
Université d'État de Californie à Long Beach
"Il faut être diagnostiqué, en général c'est un problème de santé mentale comme l'anxiété, ou la dépression lors de troubles de stress post-traumatique."
"Votre médecin ou le professionnel de santé mentale peut alors imaginer qu'un animal serait capable d'aider à remédier aux symptômes qui accompagnent ce diagnostic."
MAY LEE
Long Beach, Californie
"Mais la légitimité est parfois remise en question en ce qui concerne les animaux thérapeutiques sur le campus. Certains élèves essaient de tirer parti du système et font de fausses déclarations qui peuvent ainsi porter atteinte à l'objectif premier du programme."
Une raison de plus, pour les universités comme celle de Californie à Long Beach, d'élaborer des programmes officiels d'animaux thérapeutiques sur le campus pour contrôler tout abus. Ainsi, les étudiants comme Jessica Rotter qui luttent contre l'anxiété, pourront continuer à compter sur leur fidèle compagnon.
JESSICA ROTTER
Diplômée
Université d'État de Californie à Long Beach
"Je pense qu'il est vraiment aisé aux personnes de l'extérieur de porter un jugement."
"En fin de compte, les gens ne peuvent pas se rendre compte des difficultés que vous rencontrez et ce à quoi vous faites face ou si un animal thérapeutique est quelque chose qui vous sert et qui vous permet de vivre au quotidien, c'est ce qui se passe vraiment. "
Avec une telle frimousse, Nala aiderait probablement à peu près tout le monde à vivre une journée difficile.
>> Suivez toutes nos actualités sur notre page Facebook
