Parmi ceux qui ont voyagé avec l'Armée rouge se trouvait un missionnaire britannique. Son nom : Alfred Rudolf Bosshardt. Pendant 560 jours, il a parcouru plus de quatre mille kilomètres. Bosshardt est décédé en 1993. Deux ans plus tard, sa biographie a été publiée par Jean Watson.
Bosshardt a publié ses histoires sur la Longue marche dans un livre en 1936 intitulé ''The Restraining main : Captivity for Christ in China''. Il est devenu un personnage important dans la recherche sur la Longue Marche. Son livre a été le premier ouvrage par un observateur étranger à mentionner la Longue Marche. Jean pense que Bosshardt a fait de son mieux pour aider les gens autour de lui.
JEAN WATSON
Biographe de Bosshardt
"Je pense qu'il a été très attristé par toute la violence qu'il a vue, très attristé. Il fait de son mieux pour aider les autres, les autres prisonniers qui ont été capturés en même temps que lui. Il a essayé de se faire des amis. Il a essayé de rester occupé. Il a même tricoté des vêtements, des chaussettes pour les bébés des généraux, et il a essayé d'être utile. Il sentait que Xiao Ke, qu'il a appris à connaître, avait un très bon objectif dans la vie. Il voulait améliorer le sort du peuple chinois, mais d'une manière différente et avait un leader différent. Alors, il en est venu à le respecter et ils se sont respectés mutuellement."
Il s'est assis avec le général Xiao Ke en 1934 pour traduire une carte française trouvée dans une église de la province du Guizhou. La veille, l'Armée rouge se déplaçait sans carte. Bosshardt et Xiao Ke sont devenus amis. Jean considère leur amitié comme l'élément le plus touchant de sa Longue Marche.
JEAN WATSON
Biographe de Bosshardt
"Je pense que ce qui est sorti de cela, la chose la plus touchante était l'amitié qu'ils ont développée. Cela faisait très plaisir au général. Il était également très heureux que, au début de sa vie, il a été qualifié d'ennemi du peuple chinois, puis à la fin, on a fait de lui un ami du peuple chinois. C'est ce qui lui faisait plaisir plus que tout. Il se voyait comme un véritable ami du peuple chinois. "
Bosshardt et son épouse Rose ont travaillé en Chine pendant plusieurs années. Il a aimé ce pays et le peuple chinois.
JEAN WATSON
Biographe de Bosshardt
"Je crois que c'était une personne charmante, avec beaucoup de volonté, très déterminée à faire ce qu'il voulait faire. Il voulait propager la bonne nouvelle, à sa manière, au peuple chinois. Mais aussi, il a aimé le peuple chinois, il en est venu à aimer le peuple chinois et à bien parler leur langue. Il a eu un grand amour pour le pays, la culture et les gens. Il était un homme très affectueux. Oui, très bon avec le peuple chinois. "
Jean Watson est née dans une famille de missionnaire en Chine il y a 80 ans...à la même époque où Bosshardt était dans l'Armée rouge. Jean décrit la Longue Marche de Bosshardt comme un périple difficile d'apprentissage et de croissance.
JEAN WATSON
Biographe de Bosshardt
"Eh bien, ce fut évidemment un moment très éprouvant pour lui. Mais il a beaucoup appris sur le pays dans lequel il était venu. Il a beaucoup appris sur lui-même. Donc, c'était un grand moment d'apprentissage et de croissance, bien que très douloureux, d'apprentissage et de croissance pour lui.
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