Le premier partenaire commercial au monde du Chili est la Chine, une relation basée en partie sur l'accord de libre échange qui remonte à 2005. À l'époque, le Chili était la première nation latino-américaine à signer un tel accord avec la Chine. Et nombre d'espoirs aujourd'hui à Santiago, avec la visite du président chinois Xi Jinping. Beaucoup espère que la relation bilatérale entre les deux pays atteindra un autre niveau.
Voici le China Mall, un centre commercial chinois dans la capitale de Santiago. La plupart des magasins sont tenus par des Chinois, tout comme la plupart des produits qui y sont vendus. Et à l'instar de nombreuses parties du monde, le marché en Chilien est dominé par des produits fabriqués en Chine.
REINALDO LISANA
Client
" Regardez juste les étiquettes. Tout est écrit fabriqué en Chine."
PATRICIA ARTIGAS
Cliente
" D'un coup on a commencé à voir beaucoup de produits chinois. Les restaurants, les produtis et tout. Regaredez cela : un centre commercial chinois. Donc vous pouvez voir l'importance de la présence chinoise ici."
Le commerce entre le Chili et la Chine a explosé après 2006 quand l'accord de libre-échange entre les deux pays est entré en vigueur.
Depuis lors, les importations chiliennes de Chine ont plus que triplé passant de 4,4 milliards de dollars en 2006 à presque 15 milliards l'an dernier. Et les exportations du pays vers la Chine ont progressé au même rythme. De 5,3 milliards de dollars en 2006 à 16,7 milliards en 2015. La Chine est désormais la première destination de toutes les exportations chiliennes et aussi sa principale source d'importations.
PAULO CABRAL
Santiago
" Le Chili importe principalement des articles manufacturés en Chine et exporte des matières premières et des produits agricoles aux Chinois. Alors que cela demeure un scénario gagnant-gagnant, il y a également un effort du Chili en vue d'accroître ses ventes à l'international sur d'autres produits et services à l'étranger."
Le chef de l'agence de promotion des exportations chiliennes déclare que l'accord de libre-échange avec la Chine a déjà aidé au démarrage de la diversification.
ALEJANDRO BUVINIC
Directeur-général
ProChile
" Concernant nos exportations aujourd'hui, nous forunissons beaucoup de fruits, de vin, d'huile d'olive, de fruits de mer, de saumons. Je ne veux pas vendre un téléphone car je sais que je ne peux pas être compétitif à vendre des téléphones en Chine, ils sont bien plus concurrentiels, mais je peux offrir, par exemple, des aliments."
Et cet ancien ambassadeur chilien à Beijing déclare que son pays peut se diversifier encore davantage.
FERNANDO REYES MATTA
Directeur du Centre latino-américain pour les études chinoises
Université Andre Bello
" Nous avons besoin d'accroître notre capacité en recherche scientifique et technologique. Nous devons travailler davantage dans le domaine de l'innovation car au 21ème siècle, la réelle possibilité d'avoir une autre zone d'intérêt commun, une autre joint venture avec la Chine passe par la possibilité d'une offre innovante de notre part.
Le gouvernement chilien cherche également à attirer davantage d'investissement chinois dans le pays, en vue de faire évoluer la relation bilatérale entre les deux pays.
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