La construction d'un des plus grands projets d'infrastructure que le Kenya a entrepris il y plusieurs années est presque terminée. La première voie ferrée à écartement normal du pays qui relie la ville portuaire de Mombasa à la capitale du pays Nairobi devrait en effet être mise en activité dès janvier 2018.
La phase 1 du chemin de fer à voie normale Mombasa - Nairobi est en bonne voie pour respecter son échéancier de 2017.
Les ouvrages de génie civil seront terminés d'ici la fin décembre, les premières locomotives et rames devraient arriver en janvier 2017. Quant aux essais et la mise en service, ils sont prévus en juin. À l'heure actuelle, plus de 400 personnes sont en formation au Kenya et en Chine afin d'assurer le bon fonctionnement de la ligne.
Nouvelle voie normale du Kenya
SOLOMON OUNA
Ingénieur de projet
Voie normale
"Nous voulons que le chemin de fer soit exploité par des gens de la région bien formés et qualifiés. Nous prenons toutes les mesures pour nous assurer que les gens du pays soient formés. Nous prenons toutes les mesures pour nous assurer qu'ils possèdent les compétences requises aussi bien dans le domaine de la communication, du matériel roulant ou encore dans l'exploitation des trains."
Pour ce projet qui a coûté au gouvernement 3,8 milliards de dollars, une large part du financement a été assuré par la banque Exim Chine.
SOLOMON OUNA
Ingénieur de projet
Voie normale
"Nous avons étudié de nombreux modèles financiers pour le projet, mais c'est seulement celui de la banque Exim de Chine qui nous a semblé durable parce qu'ils ont été en mesure de nous donner suffisamment de fonds pour faire toute une section commercialement viable."
Jusqu'à présent, la construction du projet a créé 17 mille 600 emplois pour les Kényans.
MARIA GALANG
Nairobi, Kenya
"Si tout se passe comme prévu, en seulement 13 mois, le Kenya dira au revoir à son chemin de fer âgé de plus d'un siècle, un système réputé excentrique. Le pays entrera dans une nouvelle ère de voyage ferroviaire qui devrait ouvrir un large éventail de possibilités économiques pour le pays."
ATANAS MAINA
Directeur des opérations
Chemins de fer kényans
"Des investisseurs viennent s'installer ici, pour investir ici parce que le coût de la production, celui du transport et de la logistique ont baissé. Ils viendront délocaliser leurs industries ici, ils créeront des emplois, leurs produits finis seront produits à moindre coût, ces produits seront consommés par les gens du pays."
Avec la phase 1 presque terminée, l'attention se porte maintenant sur la phase 2a. Celle-ci vise à relier Nairobi à Naivasha. GFX ICI Elle est toujours dans sa phase de planification et de financement, une étape très controversée. En effet, la ligne ferroviaire devrait couper à travers le parc national de Nairobi. L'ouvrage d'un coût d'un milliard 400 millions de dollars pourrait prendre jusqu'à 54 mois pour être réalisé.
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