Les banques commerciales en Ouganda devront dès l'année prochaine détenir davantage de capitaux. La Banque d'Ouganda soutient que ces nouvelles mesures ont été mises en places pour renforcer le secteur bancaire dans le pays.
On s'attend à ce que les banques commerciales en Ouganda devront posséder un capital de base minimum de 8 pour cent des actifs pondérés de risque à 10 pour cent. La Banque d'Ouganda dit que cela est semblable avec les normes internationales mais aussi, c'est le capital minimum requis pour la Communauté de l'Afrique de l'Est.
La Banque centrale demande aux institutions bancaires du pays d'augmenter leur capital de 8%
BENEDICT SEKABIRA
Directeur des activités commerciales
Banque d'Ouganda
"En plus du minimum de 10 pour cent - les banques garderont 2,5 pour cent de plus en tant que tampon - vous voyez donc le minimum d'une banque normale passe de 8 à 10, plus un autre 2,5, ce qui le porte à 12,5 pour cent.''
La banque centrale s'attend à ce que les banques commerciales génèrent plus d'activités avec cette marge financière plus solide.
BENEDICT SEKABIRA
Directeur des activités commerciales
Banque d'Ouganda
''Dans le domaine des banques, nous l'utilisons comme un coussin, c'est un coussin pour les pertes possibles que vous pourriez encourir à l'avenir. Donc, si les banques ont un coussin plus important - elles peuvent prendre plus de risques, elles peuvent faire plus d'affaires et cela signifie beaucoup pour les clients."
Les analystes financiers ont accueilli favorabelement la décision en notant que des réserves de fonds importantes sont le fondement d'un système bancaire solide.
MICHAEL BALEKE
Kampala, Ouganda
''La Banque d'Ouganda dit que la plupart des banques commerciales du pays n'auront pas à trouver des capitaux supplémentaires parce qu'ils fonctionnent déjà au-dessus des nouvelles exigences.Toutefois, une banque qui tombe en dessous de cette exigence sera considérée sous capitalisés."
La Banque d'Ouganda a repris récemment la gestion de la Crane Bank, l'une des plus grandes banques locales prétextant un sous-capitalisation. Et les analystes financiers craignent également que les nouvelles exigences de fonds soient susceptibles d'avoir un impact sur les emprunts du secteur privé.
PROSPER AHABWE
Directeur général, Ernst and Young
"Les banques pourraient choisir d'investir davantage dans des actifs non risqués et elles vont verser des bons du Trésor et des obligations. Donc, plus de prêts au gouvernement par opposition au secteur privé - afin de minimiser la base des actifs risqués qui seront inscrit sur le bilan. "
Les nouvelles règles devraient entrer en vigueur au début de 2017.
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