Les courtiers de la SADC se rencontrent pour essayer d’accroître les liquidités

12-08-2016 13:53

Le manque de liquidités est l'un des principaux problèmes que rencontrent de nombreuses bourses africaines. En partie parce que les règles locales des fonds de pension imposent l'achat d'actions locales, et cela qui réduit leurs liquidités et éloigne indirectement les étrangers. Toutefois, il y a des solutions à ce problème selon les représentants de ces marchés.
 
Le Comité des Bourses de la SADC a organisé la 1ère session du réseau des courtiers de la SADC pour discuter des défis liés à l'intégration régionale et au commerce transfrontalier.
 
TIAAN BAZUIN
Directeur général, Bourse de Namibie
 
"Si nous pouvons partager plus d'informations entre nous, et commencer à échanger dans la région où je pense que nous sommes dans une meilleure position du point de vue de la devise, de la stabilité politique, alors nous pourrions laisser à l'échange certaines de ces actions locales et commencer à échanger dans des Bourses régionales. Et si nous pouvions échanger suffisamment d'informations, nous pourrions créer avec de la chance un point d'accès régional, ça ne serait pas nécessairement un échange unique mais un point d'accès de données pour stimuler davantage l'investissement direct étranger."
 
La solution pour augmenter les liquidités dans les plus petits marchés pourrait bien être le partage d'informations malgré des problèmes de systèmes entre les différentes bourses.
 
BERNIE JOHNSON
Agent de conformité, Arqaam Capital
 
"Je pense que c'est une grande intéraction, tout d'abord parce que nous rencontrons beaucoup de personnes de différents pays, et que nous avons des clients en Afrique. Mais c'est comme vous dites, les systèmes de règlement ne sont pas les mêmes exactement, donc nous avons des problèmes dans ce cas. Mais je pense que c'est une bonne idée, une bonne intéraction et nous devrions le faire davantage."
 
TIAAN BAZUIN
Directeur général, Bourse de Namibie
 
"Ce que nous faisons aujourd'hui à cette conférence c'est d'avoir des courtiers qui s'engagent littéralement avec des associés dans chacun des pays afin qu'ils puissent commencer à partager cette information. Donc, un client en Namibie peut savoir que la bourse de Dar Es-Salam fait une IPO et qu'il a l'opportunité d'investir là-bas si le risque lui convient."
 
Le défi est d'essayer d'investir dans une bourse particulière sur un échange particulier. La bureaucratie, les systèmes et les obstacles sont importants.
 
SIMON BROWN
Fondateur, Just One Lap
 
"Ce que la tendance a été probablement une tendance dans de nombreux secteurs, c'est de regarder plutôt de l'autre côté de l'océan vers l'Amérique. Donc, il est plus facile pour moi d'acheter Facebook ou Amazon ou l'une de ces actions que d'acheter une mine de cuivre en Tanzanie." 

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Rédacteur:HUANG Xue |  Source:
CCTV.com
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