Un photographe veut préserver la mémoire d’Ankober

12-09-2016 13:53

Un photographe éthiopien expose les images qu'il a faites des habitants d'une ville appelée Ankober. Il s'agit de la première capitale de l'Éthiopie durant le règne de l'Empereur Menelik 2ème, entre 1844 et 1913.
 
L'ancienne capitale de l'Éthiopie, la ville d'Ankober, se trouve à 170 kilomètres d'Addis Abeba. Il y a 10 ans, Michael Tsegaye a visité la ville et pris ces clichés. Il souhaitait préserver la mémoire de cet endroit qui était, il y a un peu plus de 100 ans, le coeur du pays.
 

 Un photographe veut préserver la mémoire d

Un photographe veut préserver la mémoire d'Ankober

MICHAEL TSEGAYE
Photographe
 
"C'est bon de connaître son passé pour savoir où vous en êtes aujourd'hui, c'est du moins ce que je crois et la raison pour laquelle je retourne toujours en arrière pour mieux comprendre ce qui se passe maintenant. C'est l'idée maîtresse de ces photos.''
 
La photo préférée de Michael est celle-ci. Il dit qu'il n'a pas vu le visage de femme, ce qui est toujours demeuré un mystère; un sentiment qu'il souhaite transmettre aux visiteurs.
 
MICHAEL TSEGAYE
Photographe
 
"L'angle avec lequel j'ai pris ces photos vise à montrer mais aussi à cacher. Je ne suis pas très près du sujet, ni trop loin alors il entre et il sort du cadre. Pour moi, certaines photos sont tristes, mélancoliques. Elles sont belles mais de triste manière.''
 
Michael a commencé en 2002 en tant que peintre, mais sa passion pour la photographie s'est vite révélée. Les 22 photos de la série d'Ankober composent sa toute première exposition officielle.

 Un photographe veut préserver la mémoire d

Un photographe veut préserver la mémoire d'Ankober

MESAI HAILELEUL
Directeur, Galerie d'art d'Addis
 
"Au fond, quand vous regardez, ce ne sont que des Éthiopiens ordinaires qui mènent leur train-train quotidien, mais il y a quelque chose dans ces photos qui nous montrent le sentiment de quelque chose d'unique. C'est un lieu connu mais à la fois mystérieux.''
 
Les impressions coûtent chacune, mille 600 dollars, mais Michael vise au-delà du gain monétaire. Il s'affaire à raconter encore plus d'histoires grâce à sa nouvelle passion.
 
COLETTA WANJOHI
Addis Abeba, Éthiopie
 
"Michael travaille sur un projet qu'il nomme les prochains souvenirs. Ce sera une série de photographies qui décriront les changements qu'a vécus la ville d'Addis Abeba au fil des ans. 

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Rédacteur:HUANG Xue |  Source:
CCTV.com
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