Les derniers développements concernant l'effondrement d'une église dans le sud du Nigeria. On ne sait toujours pas combien de personnes sont mortes le week-end dernier alors que les rapports varient entre 22 décès et plusieurs centaines, selon les sources. Les autorités sont encore à la recherche des ingénieurs qui ont supervisé la construction de l'église.
Ceci est tout ce qu'il reste de cette église qui pouvait accueillir jusqu'à 5 mille fidèles. C'est le toit qui a cédé pendant qu'une célébration ordonnait un évêque. Plusieurs autorités gouvernementales et des dignitaires étaient sur place sous les décombres, dont le gouverneur d'État, Udom Emmanuel qui a survécu à la tragédie et qui a aussitôt commandé une enquête et l'arrestation des responsables de la construction de l'église.
Le nombre exact de victimes n'est toujours pas connu
UDOM EMMANUEL
Gouverneur, État d'Akwa Ibom
"La loi est là pour condamner les coupables. Pourquoi faudrait-il composer une commission d'enquête si c'est pour les laisser partir tous ensuite. Peu importe qui est reconnu coupable, ils devront faire face à la justice.''
Toutefois, d'importants écarts quant au nombre de victimes sont constatés. Les médias locaux ont rapporté que plusieurs centaines avaient péri sous les décombres alors que la police n'en confirme que 60. Mais le gouverneur questionne ces deux chiffres.
UDOM EMMANUEL
Gouverneur, État d'Akwa Ibom
"J'ai moi-même fait le tour de plusieurs hôpitaux pour y vérifier le nombre de personnes blessées et le nombre de victimes qui y avaient été emmenées et selon ces chiffres, j'estime que 22 personnes sont décédées, plus ou moins 6 ou 7.''
Des dizaines de personnes sont traitées pour différents types de blessures parmi les hôpitaux d'Uyo. Le gouverneur rapporte que les médecins les estimeraient maintenant hors de danger.
KELECHI EMEKALAM
Uyo, Nigeria
Ce n'est pas la première fois qu'un bâtiment s'effondre faisant de nombreuses victimes. En septembre 2014, plus d'une centaine de personnes sont mortes dans un accident semblable incluant 84 Sud-africains. La mauvaise qualité de construction est souvent à blâmer et les inspecteurs du bâtiment se font facilement acheter pour fermer les yeux sur des constructions douteuses.
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