Le groupe militant incendie des puits de pétrole

12-23-2016 09:29

Le groupe terroriste État islamique a créé aussi d'importants dégâts dans les puits de pétrole en Irak. Et cette fois, dans la ville de Gayara.

Dans l'hiver glacial, le brasier fait rage. Ce sont les puits de pétrole à proximité de la ville irakienne de Gayara. Ils ont été incendiés par Daech alors que le groupe s'est retiré de la zone située face à l'armée irakienne avancée. Il s'agit d'une catastrophe financière, environnementale et sanitaire.

Le groupe militant incendie des puits de pétrole

Le groupe militant incendie des puits de pétrole


FAISAL RAMADI

"Je n'ai jamais rien vu de tel de toute ma vie."

Des colonnes de fumée noire viennent tâcher le ciel bleu. Des dizaines de pompiers travaillent au quotidien pour éteindre la vingtaine de puits de pétrole incendiés depuis quatre mois.

TOBY MUSE
Gayara, Irak

"Le travail des pompiers est ralenti car le groupe État islamique a truffé la zone avec des engins explosifs. Et on nous a dit de ne pas marcher en dehors de cette zone pour éviter tout risque de contact."

Les pompiers nous conduisent à l'incendie du puits numéro 18. Le sol est en feu. Ils décident de la façon d'éteindre l'incendie. Leurs masques à gaz improvisés n'empêchent pas la fumée d'entrer dans leurs poumons. Le soleil lutte pour percer ces épais nuages de fumée. Quand le groupe État islamique a contrôlé ces champs pétroliers, ils ont fait des millions de dollars, avec le raffinement et la vente de pétrole. Ce camion avait l'habitude de transporter du pétrole mais fut détruit après que les forces irakiennes ont repris la zone. Mais pas avant que le groupe terroriste ne fasse exploser les puits, privant le gouvernement irakien d'un revenu plus que nécessaire. Le groupe État islamique a espéré que les colonnes de fumées pourraient ralentir leur ennemi.

"Ils ont fait cela ainsi les avions américains ne pourraient pas les voir à travers la fumée."

Et les dégâts à l'environnement sont incalculables. La fumée est déjà devenue une question sanitaire pour les villes voisines.

"La fumée est ce qu'il y a de plus dangereux pour les civils car cela modifie l'air qu'ils respirent."

C'est l'un des sept puits qui ont été éteints. L'armée irakienne est toujours présente. Le territoire n'a été que récemment repris du groupe État islamique et il n'y a aucun doute qu'il dispose toujours de partisans qui attendent. Les autorités espèrent qu'ils éteindront le dernier feu dans un délai de trois mois. Et jusque là, les incendies continueront de ravager le désert.


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Rédacteur:Jin Wensi |  Source:
CCTV.com
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