(Source: CGTN)
Le Conseil de sécurité de l'ONU a condamné le dernier lancement de missile de la République populaire démocratique de Corée et appelle les pays membres de l'organisation a fermement sanctionner le pays. Mais certains se montrent de moins en moins enclins à suivre cette voie et préfèrent la proposition de la Chine pour sortir de la crise.
Le Conseil de sécurité a dit mercredi que le dernier essai de missile risquait d'aboutir à une escalade de la tension dans cette région et dans le monde.
MATTHEW RYCROFT
Ambassadeur du Royaume-Uni et président du Conseil de sécurité
"Le Conseil de sécurité appelle tous les Etats membres à redoubler d'efforts pour mettre en oeuvre les mesures imposées sur la RPDC par le Conseil de sécurité, particulièrement des sanctions contre le régime."
L'option du dialogue diplomatique demeure mais les pays membres semblent manquer de patience, avec les Etats-Unis disant que le monde traite avec un leadership irrationnel.
Le Japon et la Corée du Sud ont aussi exprimé leur opposition à la proposition chinoise de geler les exercices militaires entre les Etats-Unis et la Corée du Sud, en échange de la suspension par la RPDC de son programme nucléaire. L'ambassadeur du Japon dit que la position de son pays n'est pas de geler le programme nucléaire de Pyongyang mais d'obtenir la dénucléarisation, tandis que l'ambassadeur de Corée du Sud dit qu'il n'est plus temps de dialoguer. Pour ce qui est de l'opposition au déploiement par Washington du système de défense anti-missile THAAD en Corée du Sud, l'ambassadrice américaine Nikki Haley s'est exprimée ainsi.
NIKKI HALEY
Ambassadeur des États-Unis à l'ONU
"Avec nos amis en Chine, nous avons dit clairement que ce n'est pas dirigé contre la Chine. C'est la raison pour laquelle nous essayons de soutenir la Corée du Sud de la façon dont nous le faisons. Nous disons clairement à la Chine, et ils comprennent, que nous avons besoin d'eux. Je veux dire, nous avons besoin de la Chine."
La Chine et la Russie se sont opposées fermement au système THAAD, voyant dans ces radars puissants une menace pour leur sécurité. Les deux pays préviennent que le déploiement provoquerait une course aux armements dans la région Asie-Pacifique. (
>> Suivez toutes nos actualités sur notre page Facebook
