(Source: CGTN)
Le Premier ministre Li Keqiang a réitéré dans son rapport de travail du gouvernement que la Chine souhaitait demeurer ouverte au reste du monde. Un pays a particulièrement écouté les propos de M. Li, le Royaume-Uni qui est l'un des plus grands partenaires de la Chine dans le domaine de la finance. Et alors qu'il s'apprête à quitter l'Union européenne, le Royaume-Uni voudra assurer le maintien de ses bonnes relations avec la Chine après le Brexit.
Une contribution de 30% à la croissance de l'économie mondiale. Ce n'est pas peu quand la croissance fait défaut partout ailleurs. La Chine a maintenu la croissance mondiale pratiquement à elle seule depuis 2008, même sa propre croissance interne a ralenti.
ALAN WHEATLEY
Associé, Economie internationale, Chatham House
La croissance a ralenti pour passer à 6,5%, mais l'an dernier grâce à la production chinoise, le PIB en plus était plus important qu'il n'était il y a des années quand la Chine faisait 10% de croissance. N'oublions pas que le gâteau de l'économie est beaucoup plus gros qu'avant. Si nous croissons de 10% chaque année imaginez comme nous allons grossir. Je ne pense donc pas que nous devrions paniquer. C'est naturel."
Mais aucun pays ne peut se permettre d'ignorer les défis de l'économie mondiale. Même pas la Chine. Le pays fait face à un changement de la structure de son économie. Et la Chine continue de vouloir une ouverture au commerce et à la mondialisation malgré une montée du protectionnisme dans le monde. Dans le rapport de travail du gouvernement cette année, le Premier ministre Li Keqiang dit que la Chine va mettre en place des réformes pour améliorer le climat d'investissement pour les étrangers. Le pays prévoit d'abaisser le plafond de capitaux étrangers dans les services, la manufacture et la mine. La Chine encourage aussi les entreprises locales à s'exporter davantage. Les 30 plus grandes firmes opérant en Grande-Bretagne ont contribué à hauteur de 10 milliards de livres sterlings à l'économie du Royaume-Uni en 2015.
SHERRY MADERA
CFA, Conseillère spéciale Asie
"Le Royaume-Uni a toujours été ouvert aux affaires et il salue les investissements chinois dans tous les secteurs ici. Toutefois, la Chine pose un plus grand défi en cela que nous devons trouver un moyen pour les entreprises britanniques de vraiment s'implanter sur la partie continentale de Chine. La tendance a changé, particulièrement dans le secteur des finances, un exemple de l'ouverture du marché des bons interbancaires l'an dernier."
La Chine et la Grande-Bretagne se complètent dans les domaines de la finance et des services. Mais les institutions financières européennes quittent le pays et les institutions chinoises pourraient remplir ce vide laissé par les entreprises européennes.
SHERRY MADERA
CFA, Conseillère spéciale Asie
"Depuis le vote pour le Brexit l'an dernier, le Royaume-Uni et la Chine ont travaillé ensemble sur des services financiers. Un bon exemple de cela est l'ouverture de la première branche de China Life ici dans la ville, ainsi que la Banque des Communications en novembre l'an dernier. Cela montre réellement une croissance continue entre les deux pays et je suis sûre que ça va continuer comme ça".
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