Les Etats-Unis qualifient l'attaque à l'arme chimique en Syrie d'"actions odieuses"
04-05-2017 09:46
WASHINGTON, 4 avril (Xinhua) -- Le gouvernement américain a condamné mardi une attaque à l'arme chimique en Syrie, la qualifiant d'"actions odieuses" du gouvernement syrien, sans apporter la moindre preuve.
Selon des reportages des médias, environ 70 personnes ont été tuées, 200 autres blessées mardi dans une attaque au gaz dans une zone rebelle dans la province d'Idlib, dans le nord de la Syrie.
Le porte-parole de la Maison Blanche, Sean Spicer, a indiqué, lors d'une conférence de presse, que le président Donald Trump a été informé de l'attaque et que ce dernier a été "extrêmement préoccupé" par "l'acte intolérable".
M. Spicer a décrit cette attaque comme étant "répréhensible et ne peut pas être ignorée par le monde civilisé". Il a imputé l'attaque au gouvernement syrien dirigé par le président Bachar al-Assad, mais n'a fourni aucune preuve.
M. Spicer a déclaré que ces "actions odieuses" sont le résultat de "la faiblesse et de l'indécision" de l'administration Obama face à la crise syrienne.
Mais M. Spicer n'a pas précisé comment l'administration Trump répondrait à
l'attaque à l'arme chimique de mardi.
L'armée syrienne dément catégoriquement avoir procédé mardi à une attaque toxique dans une zone contrôlée par les rebelles, dans la province d'Idleb, au nord-est du pays, selon SANA, l'agence de presse contrôlée par l'État.
Le commandement général de l'armée syrienne a déclaré que les accusations selon lesquelles elle aurait procédé à une attaque au gaz toxique dans la ville de Khan Sheikhoun, contrôlée par les rebelles, dans la province d'Idleb, sont totalement sans fondements.
Précédemment, l'Observatoire syrien des droits de l'homme avait indiqué que des avions de chasse avaient procédé à d'intenses frappes aériennes sur la ville de Khan Sheikhoun, contrôlée par les rebelles, dans la province d'Idleb, et que 58 personnes, des civils pour la plupart, avaient trouvé la mort.
L'opposition a accusé les forces aériennes syriennes d'être derrière l'attaque.
L'envoyé spécial de l'ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura, a déclaré que l'ONU chercherait à "clairement identifier les responsabilités" et à faire "rendre des comptes" aux auteurs de cette attaque "chimique".
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Rédacteur:HUANG Xue |
Source:French.xinhuanet.com