(Source: CGTN)
Au Soudan du Sud, la famine déclarée dans le pays par l'ONU fait fuir les habitants vers les pays voisins. En Ouganda, beaucoup ont trouvé refuge mais la nourriture commence également à manquer en raison d'une longue sécheresse.
Les familles font la queue devant les agences humanitaires qui préparent la distribution de nourriture. Les uns après les autres, les réfugiés viennent y chercher leur portion mensuelle. Mais beaucoup disent que ce n'est pas assez.
Les réfugiés du Nord de l'Ouganda manquent de nourriture
ROMAN MODI
Réfugié du Soudan du Sud
"Depuis le mois de janvier, nous avons reçu 2 fois de l'aide. Vous ne pouvez pas survivre avec 12 kilos pour 4 mois."
ATIM AISHA
Réfugié du Soudan du Sud
"Quand on n'a pas de nourriture, on prend de l'eau et on reste comme ça."
La guerre et la famine qui s'est déjà déclarée dans certaines parties du Soudan du Sud poussent les gens à partir. Selon les chiffres de l'ONU, plus de 100 mille personnes risquent de mourir de faim. Les agences humanitaires ont besoin de 9 tonnes métriques de nourriture tous les mois, mais elles ne peuvent en fournir que 6.
GILBERT KAMANGA
Directeur pour l'Ouganda, World Vision
"Manquer un cycle veut dire que si vous deviez avoir de la nourriture le 15 du mois, elle vous sera distribuée seulement le 20. Cela veut dire 5 jours sans rien à manger, ce qui est terrible surtout pour les enfants. Comment survivre dans ces conditions ?"
Le Programme alimentaire dit avoir besoin de plus de 60 millions de dollars. Mais il manque de financement. L'argent n'arrive pas comme prévu. En Ouganda où il y a un afflux de réfugiés, la production de céréales a été affectée par une longue sécheresse.
GILBERT KAMANGA
Directeur pour l'Ouganda, World Vision
"Nous avons eu peu de pluie. Cela veut dire que les communautés qui apportent de l'aide aux réfugiés normalement n'ont même pas de quoi se nourrir elles-mêmes."
Toutefois, les agences humanitaires sont optimistes. Elles pensent que l'aide va arriver, qu'il y aura suffisamment de nourriture, pourvu que le nombre de réfugiés n'augmente pas.
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