(Source: CGTN)
Le président des États-Unis Donald Trump a signé un nouveau décret appelant à une révision du visa H1-B, qui permet aux entreprises d'employer des personnes de nationalité étrangère, attribué via un système de loterie. Cette mesure inquiète certains secteurs. C'est le cas de celui des technologies et de l'ingénierie qui estiment que ce visa leur est vital, pour certains postes spécialisés.
A tout juste 13 ans, Zachary McCann aide déjà ses parents vétérinaires. Depuis près de 5 ans, il prend des cours de code organisés par l'association KidOYO. Aujourd'hui, il serait capable de créer une application mobile pour le cabinet de ses parents.
Trump appelle à une révision du visa de travail
ZACHARY MCCANN
Membre de KidOYO
"Une semaine vous pouvez apprendre Python, une autre, Unity et C-Sharp et en les mélangeant vous pouvez créer des animations sympas et des graphiques."
Bo Feng travaille pour KidOYO depuis 3 ans. Originaire de Chine, il est venu aux États-Unis pour suivre un master. Aujourd'hui, il espère pouvoir rester à KidOYO, qui se développe à New York. Il s'est inscrit à la lotterie pour avoir un visa H1-B ces trois dernières années... en vain. S'il échoue encore, il devra quitter les États-Unis à la fin de la validité de son visa étudiant, en juin.
Selon les membres de KidOYO, Bo a une manière bien à lui de transmettre des connaissances - et grâce à lui ses étudiants accédent à des postes intéressants.
BO FENG
Ingénieur logiciel, KidOYO
"Ce système de lotterie, ils n'ont qu'un quota très limité par rapport au nombre de candidats. Donc, je pense que cela n'a aucun sens pour moi."
Les membres de KidOYO sont d'accord avec le président Trump : certaines entreprises abusent du système en bombardant la lotterie de candidats.
DEVON LOFFRETO
Fondateur de KidOYO
"Le pourcentage écrasant de ces entreprises de sous-traitance qui obtiennent des visas H1-B et ne les utilisent pas de la bonne manière. Cela nous affecte lorsque nous essayons de recruter des personnes qui font des contributions remarquables à notre pays - cela affecte notre capacité à vraiment tirer avantage de ce pour quoi ce programme a été créé.
Si certaines entreprises craignent qu'un changement de système puisse affecter leurs affaires, les membres de KidOYO espère que le système existant puisse être revu pour bénéficier davantage à ceux qui s'impliquent réellement pour le pays.
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