(Source: CGTN)
Le président Trump a parlé de l'évolution de son approche face à la République populaire démocratique de Corée lors d'une entrevue en profondeur à la télévision. Il a également soulevé des questions sur la façon dont ses paroles seront interprétées par le dirigeant de la RPDC.
Dans cet entretien, Donald Trump a fait un compliment inhabituel au dirigeant de la RPDC, Kim Jong-un.
Le président Trump explique l'évolution de son approche face à la RPDC
DONALD TRUMP
Président américain
"À un très jeune âge, il a pu assumer le pouvoir. Beaucoup de gens, je suis sûr, ont essayé de prendre le pouvoir, que ce soit son oncle ou quelqu'un d'autre. Et il a pu le faire. C'est un type assez intelligent. "
Maintenant, après 101 jours dans ses fonctions, le président américain est en train de tenter résoudre la crise nucléaire dans la péninsule coréenne, un important test de sa politique étrangère. Donald Trump - et son conseiller à la sécurité nationale - refusent de retirer la possibilité d'une intervention militaire.
H.R. McMASTER
Conseiller à la sécurité nationale des États-Unis
"Donc, vous avez besoin d'une option viable en tant qu'option militaire pour aider à rendre viable ce que vous faites de manière diplomatique avec des sanctions viables. C'est ce qu'il faut faire, comme l'a dit le président, sans déclencher une guerre majeure".
Beijing veut ramener les parties à table de négociation en utilisant des pressions économiques. Des discussions sont en cours à l'ONU pour des sanctions supplémentaires contre Pyongyang. Et le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, continue d'encourager les États-Unis à mettre fin à leurs exercices militaires dans la région. Pendant ce temps, le président Trump a dit qu'il est maintenant certain que la Chine ne manipule pas sa devise - un renversement de sa rhétorique de campagne. Il a déclaré qu'il était prêt à faire des concessions commerciales à Beijing si la Chine pouvait aider à résoudre les tensions dans la péninsule coréenne.
DONALD TRUMP
Président des États-Unis
"Le commerce est très important mais une guerre à grande échelle avec potentiellement des millions de morts c'est, comme on pourrait dire, c'est beaucoup plus important que les seules considérations commerciales".
Le genre de compromis que Beijing souhaiterait voir porte sur le système de défense antimissiles en République de Corée. Au cours du week-end, des Sud-Coréens ont affronté la police près du site du THAAD. Des responsables de la défense aux États-Unis disent que leur première batterie devrait être opérationnelle et je cite: "très bientôt". Mais sur la question de savoir qui paie pour les travaux d'installation d'un milliard de dollars, le président Trump a dit que c'était Séoul. Dimanche, son conseiller en sécurité nationale semblait dire le contredire.
H.R. McMASTER
Conseiller à la sécurité nationale des États-Unis
"La question de savoir en quoi consiste la relation à ce sujet et nos relations dans le secteur de la défense, tout cela sera renégocié comme ce sera le cas avec tous nos alliés".
JESSICA STONE
Washington
Avec tous ces signaux contradictoires provenant de l'administration Trump, on peut comprendre comment les alliés et les partenaires des États-Unis en Asie pourraient être confus. Un des plus virulents critiques de Monsieur Trump chez les Républicains, le sénateur John McCain, dit qu'il observe ses actions plutôt que de s'attarder uniquement à ses paroles. Mais avec un élément d'imprévisibilité autant à Pyongyang qu'à Washington, la véritable question est de savoir lequel Kim Jong-un surveille.
>> Suivez toutes nos actualités sur notre page Facebook
